Quels secteurs d’activité sont-ils concernés par le shop in shop ?

Alimentaire, cosmétique, PAP… de plus en plus de secteurs sont concernés par le shop in shop, la colocation entre enseignes n’en est qu’à ses débuts. Cache-Cache rejoint ses consoeurs Bréal, Bonobo, Morgan (toutes détenues par le groupe malouin Beaumanoir) au sein d’espaces multimarques dédiés aux enseignes du Groupe. Columbus Café implante une partie de son réseau dans des magasins Gémo, Leroy Merlin, Fnac ou Castorama. Beauty Full Nails se développe en shop in shop dans les établissements Esthetic Center. La Boîte à Pizza héberge les Mythic Burger récemment acquis par le Groupe, Total négocie quant à lui des partenariats avec la Grande Récrée, Darty et Décathlon pour proposer leurs produits dans les stations-services sur les autoroutes. Les franchises shop in shop ou « corner » sont le plus souvent utilisées par les marques de prêt-à-porter, de bijoux, de produits cosmétiques, de restauration rapide à emporter.

Ouvrir un shop in shop en franchise, ok mais où ?

La franchise offre la possibilité de s’implanter partout. Des acteurs positionnés sur le secteur de la restauration rapide ont très rapidement perçu le potentiel offert par les gares, aéroports, aires d’autoroutes et autres zones de flux. Alors où s’implanter ? dans les zones de flux piétons importants. Et notamment les gares / aéroports et zones de loisirs. Joosbayoo (propriété de Classe Croûte) fait ainsi le choix de positionner des corners dans les gares Saint Lazare, Marseille Saint Charles ou encore Lyon Part Dieu. De son côté, Manhattan Hot Dog pousse ses chariots au sein du parc d’attraction Marineland d’Antibes. En se développant sous la forme de « shop in shop » ou de « corner » hors point de vente (un shop in shop étant un corner au sein d’une boutique), les enseignes gagnent de la visibilité / notoriété, qui va pouvoir bénéficier à l’ensemble du réseau. C’est ainsi là un bon moyen de renforcer son maillage du territoire national avec des coûts modérés.